Je viens d'en retrouver quelques autres qui tout comme le précédent sont plutôt anciens
...
Une famille...Bien souvent, vous m’avez jugée anormale,
Trop souvent, vous m’avez trouvée immorale,
Effrayés par mes nombreuses différences,
Vous avez silencieusement pris vos distances.
Cloîtrés derrière vos semblants de perfection,
Vous avez choisi la voie de l’abandon.
Prisonniers de vos multiples oeillières,
Pour vous je ne suis qu’une étrangère.
Malgré tout, vous auriez du me soutenir,
Etre là pour le meilleur, comme pour le pire.
Mais il est des sujets qu’on ne peut aborder,
Des mots qu’en votre présence, on ne peut prononcer.
Maîtres du paraître et non de l’être,
Jamais vous n’avez voulu me connaître.
Par le biais de vos critiques, de vos injures,
Vous avez tenté de m’imposer votre dictature.
Ecoeurée face à tant d’incompréhension,
Brisée par ce manque injuste d’affection,
Blessée par votre honteuse trahison,
Je ne saurai vous accorder mon pardon.
Mais je continue malgré moi d’espérer,
De voir un jour mon rêve se réaliser,
Car je conserve précieusement cette envie,
Ce désir de voir un jour cette famille… unie.
Le rêve d'Insomnie...Allongée au cœur de l’obscurité,
Dans ses draps de soie préférés,
Insomnie ne peut trouver le repos,
Et attend que se lève un jour nouveau.
Elle avait un jour connu l’Amour,
Elle s’était une nuit offerte à lui,
Elle avait un soir cru pour toujours,
Mais, un matin, il s’était évanoui.
Perdue au sein d’une nuit désormais éternelle,
Des pensées assassines la tourmentaient.
Seule dans ce sombre Enfer atemporel,
Des images destructrices la hantaient.
L’âme en peine, le cœur brisé,
Elle ne cessait pourtant de rêver.
Elle voulait encore revoir le soleil,
Revoir le monde et ses merveilles.
Allongée au cœur de l’obscurité,
Dans ses draps de soie préférés,
Insomnie ne peut trouver le repos,
Mais se dit que demain, il fera beau…
Ces heures-là...Il est des heures sombres et capricieuses,
Où chaque seconde n’est qu’un lourd fardeau,
Où chaque minute se veut plus périlleuse,
Où la vie n’est qu’un éternel sanglot.
Il est des heures dures et assassines,
Où l’on voudrait disparaître,
Où la souffrance en nous prend racine,
Où ailleurs, on voudrait renaître.
Il est des heures froides et solitaires,
Où plus rien n’a d’importance,
Où tout se fige et rend amer,
Où seule la mort prend tout son sens.
Mais il est également des heures parfaites,
Où le temps semble s’être arrêter,
Où mon cœur enfin est à la fête,
Et surtout, où je continue de rêver.
Voili voilou
...